Après 18 mois d’attente, les travaux ont enfin pu débuter au mois d’août. Il est important de rappeler la complexité d’un tel projet impactant plusieurs propriétaires. Au-delà de l’aspect financier qui est bien sûr primordial, la principale difficulté consiste à mettre en évidence les responsabilités et à les retranscrire par le biais de conventions afin d’éviter toute forme de poursuite et protéger notamment le maître d’ouvrage à l’issue des travaux.  Dans le cadre d’un mouvement de terrain, les travaux préconisés pour être efficaces doivent être réalisés conjointement et non de manière isolée. Comme pour la majeure partie des glissements, la première chose à faire est de capter l’eau qui dans notre cas se trouve jusqu’à cinq mètres de profondeur. C’est cette phase qui a débuté au mois d’août et qui est primordiale pour la bonne réussite du chantier. Malheureusement entre les congés de l’entreprise et les épisodes pluvieux depuis la fin du mois d’août, les travaux ont pris un peu de retard car il est nécessaire de laisser ressuyer le terrain afin de travailler en sécurité et dans de bonnes conditions. Les tranchées devraient tout de même être terminées au moment où vous lisez ces quelques lignes. Les étapes suivantes s’avèrent moins complexes mais toujours dépendantes du temps. Cela consistera à remodeler le terrain avec près de 8 600 m3 de terre argileuse ou « amoureuse » (pour les gens du coin) à déplacer pour notamment reprofiler les deux assiettes des routes. Il y aura ensuite la mise en place de parois berlinoises afin de s’ancrer dans le sol dur et « saucissonner » le glissement.

Les travaux devront être coordonnés avec les entreprises ENEDIS et AGUR pour remettre en état les réseaux d’eau et d’électricité.

Si tout se passe comme convenu, les deux routes devraient être réouvertes d’ici la fin d’année.

Nous remercions une nouvelles fois les riverains pour leur patience dans ce dossier.